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2018-04-13 |
cr, conférence, crihn, cinéma, cartographie |
Problème de la quantité quand veut aborder les séries, trop de séries, trop de traces, trop de quantité.
Problème de la non-discression quand parle des séries télé, de manière générale une série, à la différence d’un film, n’a pas de terme. Les producteurs cherchent donc des formes, des dispositifs de narrations, qui puissent fonctionner dans le temps : ex Grey’s anatomy, etc. Éléments destinés à créer des éléments de continuité entre les épisodes, les saisons, mais aussi aujourd’hui les plateformes. Discours, et intervalles, intersistes qui sont des espaces où la série continue de vivre et de se développer. Ma perspective se veut donc historique, elle est basée sur des contextes de consommation et d’usages. Penser l’œuvre dans son inscription dans un espace social, et un contexte. Mais aussi prendre en compte la notion de durée qui peut être rattachée à cette notion d’espace à la Braudel.
Mais il s’agit aussi d’étudier la télévision aujourd’hui à l’ère du numérique. La télévision est aujourd’hui numérique. Cf. Portals. Possible de visualiser ces différents produits sur toute sorte de plateformes, comment rendre compte de cette multiplicité qui s’adapte mieux aujourd’hui aux choix des spectateurs.
Deformin’in the Rain experiments par Jason & Kevin. Deformative : exemple voir une série à partir de la superposition de tous ses plans, toutes les couches des bandes sons. Fascinant et renvoie à la série comme ensemble de données. Le numérique va ici changer quelque chose et renvoie à l’idée d’études de série télé. Oublie la dimension historique et formelle. Ne rend pas compte de la série comme objet non discret qui doit se rendre compte avec son contexte et son évolution. Approches qui ont des limites mais valorisent la série comme des données.
cf. Deformative Criticism & Digital Experimentations in Film & Media Studies
Kevin Ferguson (Queens College, CUNY) @kevinlferguson
Jason Mittell (Middlebury College) @jmittell
https://docs.google.com/presentation/d/1RsufjkWcqjO_mFhMxwQqBIDQVXPTCRrega7nCfGu_vY/edit#slide=id.p
https://docs.google.com/document/d/1jEc0_yKHrcGzn9C6Al-aPBfJWEpzA80oQghhXY-rDus/edit
Autre exemple de valorisation du transnational par des comparaisons entre deux versions. View Measuring transtaionalism où visualise, plan par plan les différences. Si pas détournement des méthodes traditionnelles mais rendu plus commode par le numérique. Souligner ici l’importance du recours à la visualisation et aux approches visuelles, cf. Culturonomics de Manovich.
Autre exemple Cinema Théâtres in Rome, où approche cartographique. Expérience située en salle. Mais la télévision pas située aussi simplement dans un lieu que pour le cinéma. Des enjeux différents. Le cinéma peut devenir l’objet d‘une critique spatiale, comment le faire pour la télévision. Qu’est-ce que cela peut nous dire de ses usages et de ses produits.
Projet que développe au Labo télé se situe sur deux étapes complémentaries
- d’abord une bdd fondée sur des catégories que l’on a créé et que veut aujourd’hui automatiser avec IMDB
- de l’autre côté une recherche quantitative sur les réseaux
De ce point de vue la carto utilisée pour visuliser la quantité, approches quanti mais aussi spatiale. Savoir ce qui émerge quand considère cette quantité qui nous dépasse.
Plusieurs réponses provisoires : l’idée d’une localisation, une idée de densités de pulsation, penser en terme de masses plutôt que de discrétion.
1er ex. Lieux de production, lieu de tournage. Une carte qui peut en effet nous donnes des réponses que la liste ne peut pas nous donner.
Cartes temporelles qui s’animent et font apparaitre des endroits de plus en plus importants.
Analyse de réseau, formats et genres. Utilisation de Palladio ? Formats par titres, etc. Permet d’identifier des phénomènes transnationaux en matière d’importation de formats.
Analyse de la production par genre.
Ensuite s’intéresser à ce qui se passe dans les intervalles. Sémiophère et médiasphère. Ensemble d’activités qui peuplent les intervalles. Analyse de ces traces qui rend possible l’expérience d’une série dans l’espace social. Appropriation (Certeau), dangereux car dissimule en partie les rapports de forces à l’œuvres dans un secteur où l’on a des acteurs industriels : appropriation jamais naïve du côté des fans, et s’inscrit dans un contexte favorisé. Conquête de l’espace à partir de ces traces à laquelle je m’intéresse.
Grey’s anatomie, rapporte 3Milliards de dollars à NBC. Colonise tous les espaces, occidentaux mais aussi dans le monde.
Exemple résurrection de Twin Peaks, de même colonisation de l’espace. Parfois avec des intentions différentes. Lieu de tournage, réception coffret DVD, ou expérience de visionnement, etc. Soir du visionnement One million tweet map. En dépit d’une diffusion sur Showtime, colonisation internationale. Possibilité d’être une communauté, avec d’autres télespacteurs fans, face à un événement. Stratégies officielles événementielles.
cf. Abiguel de Kosnik sur le parcours des Torrent en prouvant que l’activité pirate est une activité fondamentale pour le succès de ces série. "Spreadability des contenus" Jenkins. L'europe et le Brésil qui ressortent par exemple pour Sense8. Observe également avec One million tweet. Sans doute du fait de la diversité de culture et de langue promue par la série proprement dite.
D’autres éléments de détail. #SwanQueen construction de couple par les fans. Once upon a time.
Éléments découlant de l’extratexte.
Netlytic pour Casa de Papel.
Question du temps, série comme organisme vivant. Besoin de .
Dimension numérique de la télévision qui est centrale et omniprésente. Une situation dans laquelle on observe une multiplicité et une diversité. Aspect quantitatif, firmes et plateformes, pb d cela masse. Réseaux sociaux et ses activités.
Quantité un enjeu plus difficile à saisir et qui résulte sans doute du contexte numérique. Instances d’autorité et de validation de contenu. Prudence dans l’appropriation. Quoi saisir, que veut-on saisir ?
Contenus non-officiels. Contenus qui dans leur ensemble peuvent être assimilés à une grande archive. Pratiques de piratage, cf. Eco, etc. intertextualité, phénomène Cult. Enjeu du DB à la Manovich. Activation de certains liens pour qu’une partie jusque là submergée resurgisse. Enjeux de dissémination et influence des travaux sur les interprétations. Comment se positionner en travaillant sur ces espaces en ligne.
Question de la pratique de géolocalisation dans la culture contemporaine. Accepter de faire partie d’une communauté. Narrative écosystème à Bologne
Question Stéphan sur les métadonnées des textes. Comment faciliter la navigation entre les deux échelles. Comment intégrer le contenu en même temps que la dimension sociale.
Barbara Laborde, sur Grey’s anatomie. Analyse de la forme.
Bdd, résultats produits avec Palladio. Déjà des questions qui nous ont permis d’établir ces catégories pour travailler. Mais cependant, intéressant avec Palladio de pouvoir tenter toute sorte de croisement et de faire émerger des questions auxquelles n’aurait pas pensé au départ. One million tweet, dimension du live et du fonctionnement en réseau.
Exploration d’utilisation possible de divers outils. Certains plus figés, d’autres pouvant être employés dans des situations précises, d’autres pouvant devenir des interfaces.
Dimension du retweet à prendre en compte et inscription dans le discours, logiques de fandoms.
Question sur les séries télévisées orientales : ex Corée, le biais de IMDB. Pas de prétention exhaustivité.
Alexis Madrigal dans Atlantic, How netflix Reversed Engineered Holliwood. Algo de suggestion. Sans doute une dimension rétrospective.
Transfo en données des séries.
Rapport visualisation et approches visuelles, cf
Zone de pulsation, zones d‘intensité, Notion d’intervale, sémiosphères
Traces et appropriations
Question des outils mobilisés, et instrumentation : valeur exploratoire, valeur interprétative.
Reproductibilité ?