diff --git a/org/eu/fr/dn/DRM.html b/org/eu/fr/dn/DRM.html index 14a74dec76..9ab8719490 100644 --- a/org/eu/fr/dn/DRM.html +++ b/org/eu/fr/dn/DRM.html @@ -15,7 +15,7 @@
(Le renseignement naval n'est pas absorbé par la DRM, mais rattaché au Bureau des Affaires Etrangères de la Marine Nationale.
-En , ses quelques 1600 agents composés de personnel de l'Armée de Terre (50 %), de l'Air (23 %), de +
En , ses quelque 1600 agents composés de personnel de l'Armée de Terre (50 %), de l'Air (23 %), de Mer (12 %), de la DGA (2 %), la gendarmerie (1 %), et de civils (12 %) constituent un outil à la disposition du chef d'état-major des armées sous les ordres duquel elle est placée pour l'exercice de ses responsabilités. Elle a également la responsabilité de fournir le renseignement diff --git a/org/eu/fr/dn/DST.html b/org/eu/fr/dn/DST.html new file mode 100644 index 0000000000..c1378ffd83 --- /dev/null +++ b/org/eu/fr/dn/DST.html @@ -0,0 +1,23 @@ + +
La Direction de la Surveillance du Territoire est service de contre-espionnage et de sécurité intérieure de la + France fondée le .
+Directeurs de la DST :
+Le elle fusionne avec la DCRG au sein de la DCRI.
+ diff --git a/org/eu/fr/dn/SDECE.html b/org/eu/fr/dn/SDECE.html index 4b5f56c21a..207579b569 100644 --- a/org/eu/fr/dn/SDECE.html +++ b/org/eu/fr/dn/SDECE.html @@ -5,7 +5,8 @@En , la SDECE est dirigée par le général Grossin.
-En , avec l'aide de la police locale et de la DST, la SDECE conclut après la découverte +
En , avec l'aide de la police locale et de la DST, la SDECE + conclut après la découverte d'équipements de plongée près du lieu de l'observation des Jean, que toute l'affaire était en fait un cas de détection de radiations sous-marines.
Au cours de son affectation en Autriche (1977-1979), DoT
Sigle de la Direction de la Surveillance du Territoire, service de contre-espionnage et de sécurité
- intérieure de la France. Directeurs de la DST : Sigle de la Fundamental Science Area, Section des Sciences Fondamentales devant recevoir de l'DoT
Sigle du Departement Of the Treasury, qui fait partie de l'Intelligence Community.
Sigle de la Direction de la Surveillance du Territoire, service de contre-espionnage et de sécurité
- intérieure de la France. Directeurs de la DST : Sigle de l'Fundamental Science Area, Section des Sciences Fondamentales devant recevoir de l'ASD, d'après un mémorandum du 9 février 1956, les rapports présentant un intérêt
diff --git a/people/g/GruauJean/index.html b/people/g/GruauJean/index.html
index 538132b4f8..f4f8e3f9e2 100644
--- a/people/g/GruauJean/index.html
+++ b/people/g/GruauJean/index.html
@@ -3,13 +3,13 @@
Beacon Hill Group
D. o. T.
DST
-
-
-
- 1 rue Nélaton
Paris
-
-FSA
C. S. S.
D. o. T.
D. S. T.
-
-
-
- 1 rue Nélaton
Paris
-
F. S. A.
Gruau naît en à Tours (Indre-et-Loire) "Biographie Jean Gruau", Who's who. + class="source">"Biographie Jean Gruau", Who's who. . Ancien élève de l’Ecole polytechnique, Ingénieur de l’Ecole nationale supérieure des télécommunications, Brevet technique d’enseignement militaire supérieur.
À partir de il est officier d’active (transmissions de l’armée de terre) terminant en @@ -20,27 +20,27 @@
Secrétaire du Conseil Scientifique du GEPAN, il mène les débats. Alors que Curien et le directeur général du CNES Bignier adoptent une attitude neutre sur la question des ovnis, Gruau soutient - le travail du GEPAN Bourdais, G.: IUR, 4, 25. + href="../../c/CurienHubert">Curien et le directeur général du CNES Bignier adoptent une attitude neutre sur la question des ovnis, Gruau soutient le + travail du GEPAN Bourdais, G.: IUR, 4, 25.
En , Gruau rédige un rapport classé secret-défense concluant à l'hypothèse d'un sabotage du vol
Ariane. Gruau ne nie pas avoir rédigé un tel rapport, mais affirme qu'il ne s'agit là que d'un scénario qu'il
a "inventé", étant grand amateur de romans policiers
. Il reconnaît que l'hypothèse du sabotage
d'Ariane a bien été envisagée, mais que c'est celle du défaut de conception qui a, finalement, été retenue.
- Au sujet de l'absence de poursuites contre le technicien soupçonné, après une enquête accablante de la DST, Gruau
- répond : Ce n'était pas nécessaire ; inutile, même, puisque la thèse du sabotage avait été définitivement
- abandonnée
L'Express. Cependant, un service spécial est créé par Gruau, baptisé VTL, et confié à un officier détaché de la DGSE, le capitaine de Roubin.
Ce n'était pas nécessaire ; inutile, même, puisque la + thèse du sabotage avait été définitivement abandonnéeL'Express. Cependant, un service spécial est créé par Gruau, baptisé VTL, et confié à un officier détaché de la DGSE, le capitaine de Roubin.
Père du projet ARSENE de satellite pour les radioamateurs.
diff --git a/people/j/JeanNoel/index.html b/people/j/JeanNoel/index.html index 65c85cfff0..4f29ca4fca 100644 --- a/people/j/JeanNoel/index.html +++ b/people/j/JeanNoel/index.html @@ -8,8 +8,8 @@Comment étaient disposées les lumières ?
- D'abord, il y avait 1 lumière jaune, une 2ᵉ au-dessus, une 3ᵉ à gauche encore au-dessus, avec une partie - métallique entre les 2. + D'abord, il y avait 1 lumière jaune, une 2ᵉ au-dessus, une 3ᵉ à gauche encore au-dessus, avec une partie métallique + entre les 2.
Qu'est-ce que ça faisait ?
Les lumières s'allumaient et s'éteignaient et ça suivait la voiture.
@@ -18,7 +18,7 @@ éteintes sur l'objet.
2 mois plus tard, le au petit matin, Noël et son père, M. G. Jean (44 ans), se levent à 5 h pour relever leurs filets à marée basse. Quand ils
+ class="temoin2">M. G. Jean (44 ans), se levent à 5 h pour relever leurs filets à marée basse. Quand ils
arrivent sur la plage 30 mn plus tard, ils voient un objet très lumineux juste au-dessus de l'endroit où leurs filets
sont tendus. Ils avancent à environ 150 m de l'objet, qui a l'apparence d'une fenêtre
jaune intense de 3,50 m
de long sur 1,50 m de haut, émettant un faisceau conique vers le sol. Les 2 pêcheurs prennent peur et décident de ne
@@ -57,15 +57,13 @@
Il existe une installation radar importante près de Cherbourg, dans un endroit nommé Mauperthuis, à 38 km de Carteret. La portée de l'antenne est de 200 km. A ce matin-là, le radar localisa un écho au sud-ouest, se dirigeant vers le nord de Cherbourg. Un objet volant de Carteret vers la Grande-Bretagne suivrait cette - trajectoire. Le même matin, le chalutier français Archipel qui se trouvait près des brisants d'Urville, juste + trajectoire. Le même matin, le chalutier français Archipel qui se trouvait près des brisants d'Urville, juste à l'ouest de Cherbourg (sur la trajectoire que l'objet doit avoir suivie si l'écho radar correspond à l'ovni), perdit - son chemin. Le bateau s'approcha de la côte, heurta les rochers et sombra, heureusement sans pertes humaines. -
+ son chemin. Le bateau s'approcha de la côte, heurta les rochers et sombra, heureusement sans pertes humaines.L'observation avait eu lieu tôt le dimanche matin. Le vendredi suivant, des gens trouvèrent sur une plage voisine de celle de Carteret un équipement de plongée complet, avec contrôleur de radioactivité, signaux sonores, pantalons et vestes avec des étiquettes en anglais.
-La police locale, avec l'aide de la DST et de la SDECE, conclua après la découverte - d'équipements de plongée près du lieu de l'observation des Jean, que toute l'affaire était en fait un cas de détection - de radiations sous-marines, ce qui n'expliquait bien sûr en rien l'écho radar. -
+La police locale, avec l'aide de la DST et de la SDECE, + conclua après la découverte d'équipements de plongée près du lieu de l'observation des Jean, que toute l'affaire était + en fait un cas de détection de radiations sous-marines, ce qui n'expliquait bien sûr en rien l'écho radar.
diff --git a/science/crypto/ufo/Citations.html b/science/crypto/ufo/Citations.html index ce4b01a34c..04ce5730d3 100644 --- a/science/crypto/ufo/Citations.html +++ b/science/crypto/ufo/Citations.html @@ -505,7 +505,6 @@ concevoir l'existence officielle, dans notre environnement, d'un phénomène qui défie nos concepts ? Les conséquences seront graves, à la longue ; une telle situation est potentiellement corrosive pour notre image du monde Bertrand Méheust, Science-fiction et soucoupes volantes, 1978 -Le lendemain matin Dewilde reçoit la visite d'un journaliste de La Voix du Nord, qui vient l'interviewer.
- Rapidement dans la journée, c'est une foule qui vient voir Dewilde . Tandis qu'un cordon de police empeche des
+ Rapidement dans la journée, c'est une foule qui vient voir Dewilde. Tandis qu'un cordon de police empeche des
curieux d'envahir le terrain qui entoure la maison, la femme de Dewilde est interrogée par Couchet, et débarquent la
- Gendarmerie de l'Air et la DST pour prendre à leur tour la déposition de Dewilde. Les Polices de l'Air de Lille et
+ Gendarmerie de l'Air et la DST pour prendre à leur tour la déposition de
+ Dewilde. Les Polices de l'Air de Lille et
de Paris arrivent aussi, munies d'appareillages. Les ordres fusent de toutes parts, et chacun réclame une priorité
d'action : a cet égard, ce sont des militaires revetus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout
premier lieu : le locataire de Dewilde, toute sa famille, lui-même, les animaux et le terrain sont soumis à la
- detection des compteurs Geiger. Résultat de l'opération: La radioactivité est supportable pour l'être humain et
- les animaux
.
-
La radioactivité est supportable pour l'être humain et + les animaux.
A Vins-sur-Caramy (Var), Palalda (Pyr.-Or.) et Beaucourt-sur-Ancre (Somme). - Trois « petits êtres » + sont observés au sol. - Onze témoins oculaires établissent ta réalité des faits. - Les phénomènes physiques constatés + peuvent apporter des éléments importants à l'étude de la propulsion des O.V.N.I.
+Lorsqu'en mars dernier, nous annoncions comme vraisemblable la continuation en 1957, et sur un mode spectaculaire, + des apparitions d'"objets volants non identifiés" (v. dernier numéro d'Ouranos), nous ne pensions pas que les + événements nous donneraient si vite raison et qu'à trois reprises, dès le 14 avril, puis le 22 avril et le 10 mai, il + nous serait donné d'enquêter nous-mêmes sur des faits qui compteront parmi les plus significatifs qll'il nous aura été + permis jusqu'ici de connaître.
+La presse s'est fait l'écho de deux de ces faits, survenus le premier à Vins, le troisième à Beaucourt. Le second, à Palalda, nous a été communiqué directement par les témoins oculaires ; la gendarmerie, les services aéronautiques et la presse ont été avisés par nos + soins.
+Les récits publiés par les journaux - chacun a pu le constater - présentaient des divergences importantes sur des + points essentiels, qui rendaient indispensables des enquêtes techniques entourées de toutes les garanties voulues et + aussi longues qu'il était nécessaire.
+Les premiers résultats de ces enquêtes ont été étudiés par le Comité d'Etude de la C.I.E. + OURANOS au cours de ses deux dernières réunions. Examens et analyses se poursuivent à l'heure actuelle.
+Sans attendre, nous publions ci-après, dans leur ordre chronologique, les premiers rapports relatifs à ces trois + affaires.
+Enquêteur : Jimmy Guieu, chef du Service d'enquête de la C.I.E. OURANOS.
+Assistant : M. Pierre AYRAUD, ingénieur du son au studio de Radio Monte-Carlo.
+Témoins oculaires : Mme Marie GARCIN, Mme Julia RAMI, M. Jules Boglio, tous trois habitant Vins-sur-Caramy.
+Le dimanche 14 avril, à 15 heures, Mmes Garcin et Rami se + promenaient sur la mme D.24, à 1 kilomètre environ à l'est de Vins-sur-Caramy. Soudain, à une centaine de metres de + leur position, atterrit sur la route un curieux engin métallique (couleur métal mat) en forme de cône, la pointe + dirigée vers le bas. L'objet ressemblait un peu à une grosse toupie (sommet convexe) : hauteur maxima, 1,50 m : + diamètre maximum, 1 mètre environ. Perpendiculairement aux parois du cône se trouvaient des tigelles d'aspect + métallique animées de vibràtions rapides.
+À l'instant où l'engin manœuvrait pour se poser, les témoins entendirent un vacarme assourdissant. Ce bruit - + "métallique" - était produit par un panneau signalisateur routier (n° 1 du croquis ci-dessus) situé à 5 mètres + environ du point d'atterrissage et qui oscillait et vibrait brutalement.
+Mmes Rami et Garcin, effrayées, poussèrent ensemble un cru de stupeur succédant immédiatement au vacarme. Alerté + par ce tumulte et ces cris, M. Jules Boglio qui. à 300 mètres de là donnait des soins à + un rûcher dans la colline, se précipita, croyant à un accident d'automobiles. C'est alors qu'il vit l'engin décoller + et perçut de nouveau les étranges vibrations métalliques. Le "cône" fit un bond au-dessus de la route, décrivit un + virage (vers, l'est, à 5 ou 10 metres de hauteur maximum) et alla se poser une seconde fois dans un petit chemin, à + 200 mètres environ de son premier point d'atterrissage.
+Lors de son virage, il survola un second panneau signalisateur (n° 2 du croquis), lequel fut, à son tour, soumis à + de brutales oscillations et à des vibrations produisant un bruit, une "résonance" extrêmement importante. Durant les + évolutions de l'objet, les trois témoins virent très nettement les panneaux vibrer, tout comme s'ils + avaient été soumis à de violents chocs répétés à une cadence rapide.
+Ensuite, l'engin décolla, tanguant bord sur bord. et s'en fut, toujours silencieusement, vers le sud-est, + à une vitesse modérée. À aucun moment l'engin lui·même ne fit du bruit. L'observation complète avait duré environ + une minute.
+Mme Rami avertit son mari, garde-champêtre, qui, bientôt, en compagnie de la + gendarmerie de Brignoles, se rendit sur les lieux ; à l'emplacement du point + d'atterrissage. La gendarmerie constata que la terre (sur le bord de la + route) semblait avoir été violemment "balayée" sous l'effet d'un souffle puissant. Sur le chemin de terre battue + (deuxième atterrissage) les traces étaient plus nettes encore : terre "chassée" sur un diamètre d'environ 1 metre à + 1,50 m.
+Le , en compagnie de M. Pierre Ayraud, ingénieur du son au studio de Radio Monte-Carlo, je + me rends à la gendarmerie de Brignoles (Var). Sur + présentation de ma carte d'enquêteur de la C.I.E. Ouranos, l'adjudant me fit + obligeamment prendre connaissance de son rapport d'enquête. Il appert d'emblée que les témoins sont non seulement de + bonne foi, mais aussi au-dessus de tout soupçon de supercherie.
+Ne pouvant m'accompagner à Vins, l'adjudant me remit un mot + d'introduction pour M. Ventre, maire de Vins. Arrivés à 15 heures + au village (à 9 km au nord-est de Brigneles), nous ne pûmes prendre contact avec le + maire, absent. Je me mis alors en quête des témoins et interrogeai les villageois. Mes questions jetèrent un froid ! + Nul ne savait (ou ne voulait dire) où ceux-ci se trouvaient ! Après quelques minutes de recherche dans les rues du + village, la nouvelle de notre arrivée àvait fait fuir "ceux qui savaient". Les autres se contentant de nous regarder + avec suspicion... En substance, irrités par la presse, la radio et la télévision, depuis quarante-huit heures, les + témoins avaient "pris le maquis" dans la collirie proche ! M. Boglio travaillant ce + jour-là au fond de la mine de bauxite n'avait nul besoin, lui, de se cacher...
+Durant notre "chasse aux témoins", une voiture Citroën à traction avant stoppa sur la place du village. L'adjudant
+ de gendarmerie de Brignoles, suivi d'un brigadier
+ et d'un gendarme, en descendit, venant... superviser mon enquête. D'emblée, le brigadier me déclara péremptoirement,
+ que l'engin en question - "téléguidé" - venait certaintement de la base de l'île du Levant
. Je m'inscrivis en
+ faux contre cette affirmation, alléguant qu'aucune nation ne possédait d'aéronef mu silencieusement.
+ J'expliquai en outre au brigadier que si les poteaux signalisateurs avaient, vibré avec un tel vacarme à proximité
+ de l'engin, cela provenait peut-être du fait qu'ils avaient été pris dans son champ magnétique propulseur.
+ Scepticisme général. J'offris alors de rechercher s'il existait sur place des rémanences magnétiques.
Sceptiques, mais intrigués, mes interlocuteurs aquiescèrent.
+Notre "4 CV" suivant leur "traction avant", nous arrivâmes à l'emplacement du premier atterrissage, sur la route + D.24. Là, en présence des gendarmes qui, sur ma demande, surveillèrent attentivement mon expérience, j'approchai ma + boussole contre la carrosserie de la "4 CV" et fis constater l'amplitude de la déviation de l'aiguille : trois à + quatre degrés maximum. Ensuite, j'allai poser ma boussole à l'endroit exact de l'atterrissage : résultat négatif, + point de rémanence magnétique au sol.
+Par contre, à 5 mètres de là, le panneau signalisateur (n° 1 du croquis) fit faire un bon à l'aiguille de la + boussole (approchée à 5 cm), marquant ainsi une déviation de 15 degrés ! (Rappelons que la masse de la + Renault n'avait fait dévier l'aiguille que de 3 à 4 degrés.) J'invitais le brigadier à procéder personnellement à la + même expérience : résultat identique à celui que j'avais obtenu.
+Un instant plus tard, nous suivîmes sur la route la "ligne de survol" de l'engin qui, à cent mètres de là, environ,
+ passait au-dessus d'un autre panneau signalisateur (n° 2 du croquis). Ce panneau (indiquant Brignoles
) était
+ également "magnétisé" et faisait dévier de 15 degrés
+ l'aiguille de la boussole. Par contre, un troisième panneau, situé six ou huit mètres plus loin (indiquant Vins-sur-Caramy
),
+ lui, n'offrait aucune trace de magnétisation et ne
+ déviait pas l'aiguille de la boussole ! Ce test négatif, mettant clairement en évidence la magnétisation des deux autres panneaux, stupéfia les
+ gendarmes. Ceux-ci, une fois encore procédèrent à des vérifications à l'aide de la boussole : conclusion identique.
+
Nous traversâmes la route et nous engageâmes sur le petit chemin de terre battue où l'engin s'était posé une + seconde fois. Aucune rémanence magnétique au sol. Par + contre, une vanne (0,40 m de côté) d'irrigation, en fer (rouillée), ouvrant dans le ruisseau (à sec) révélait un magnétisme faisant dévier de 15 degrés l'aiguille de + la boussole, à l'instar des panneaux 1 et 2. L'engin s'était d'ailleurs posé à seulement 1 mètre ou 1,50 m de la + vanne, au maximum. Ces tests successifs contrôlés par le brigadier, l'adjudant et le gendarme sont importants, + notamment l'absence de magnétisme sur le panneau qui, + précisément, n'avait pas été soumis aux vibrations comme les autres. Ce fait semblerait indiquer une rémanence magnétique causée par l'engin ; à la + rigueur, une neutralisation par cet engin du magnétisme propre du troisième panneau. Seule une + étude approfondie de ces constatations permettra de confirmer s'il s'agit d'un phénomène magnétique naturel ou d'une rémanence + consécutive à l'atterrissage.
+Revenu au village, grâce à la présence des gendarmes, je pus rencontrer le garde-champêtre, M. Rami. Celui-ci, + rassuré sur mes activités d'enquêteur (il ne voulait à aucun prix avoir - de nouveau - affaire à un journaliste !), + accepta d'aller chercher sa femme et Mme Garcin cachées dans la colline ! C'est ainsi + que je pus - enfin ! - interroger ces témoins oculaires. Notre entretien fut enregistré sur magnétophone par + l'ingéneur du son, M. Pierre Ayraud, et diffusé le soir-même (17 avril), à 19:08, sur la chaîne de Radio + Monte-Carlo.
+N.B. - Contrairement à ce que la presse régionale annonça, la DST ne + s'est pas occupée de cette affaire. Le 17 avril au matin (avant mon départ), la + DST m'indiqua que seule la police de l'Air s'en occupait. Je pris alors contact avec la police de l'Air, où + l'inspecteur Rochu me confirma la chose, précisant qu'un correspondant de Draguignan se + rendrait sur les lieux. Ce correspondant effectua l'enquête le 18 avril, soit quatre jours après l'événement.
+Je tiens à signaler la dilligence et l'objectivité avec lesquelles opérèrent les gendarmes de Brignoles, qui adressèrent sans retard un rapport détaillé à la police de l'Air, au ministère + de l'Intérieur, au commandant de la 4e Région aérienne, et à d'autres organismes officiels. Un second rapport, + faisant état de mon enquête personnelle et mentionnant les constatations effectuées (mesures magnétiques), a été, je + crois, envoyé par la gendarmerie de Brignoles à la police de l'Air de Marseille, où il a dû arriver le 19 avril au + matin.
+ Jimmy Guieu +(...)
+Arrivé a la gendarmerie, je sonne. Nul ne répond. Il faut pourtant que je fasse une déposition : je songe alors aux - douaniers, ils me connaissent bien car je passe tous les jours la frontière : je vais les trouver. + douaniers, ils me connaissent bien, car je passe tous les jours la frontière : je vais les trouver.
- - Que t'arrive-t-il ?
me dit-on, tu as une sale tête.
- Que t'arrive-t-il ?
, me dit-on, tu as une sale tête.
J'explique ce qui vient de se passer en omettant, volontairement, la découverte de la boîte. Je suis blême, défait, - mon ton est convainquant, malgré cela la suspicion voile les regards qui me scrutent + mon ton est convaincant, malgré cela la suspicion voile les regards qui me scrutent
- Ce n'est pas de notre ressort
, Mario. Il faut aller voir le commissaire de police.
J'acquiesce et enfourche mon vélomoteur. Je suis plus calme, mes maux de ventre se sont dissipés. Quelques minutes @@ -47,11 +47,11 @@
Cela commence par une voix d'homme derrière moi - Monsieur Dewilde ?
Je me retourne - Oui, c'est moi
- C'est pour la Voix du Nord. Pourriez-vous m'accorder une
- interview, s'il-vous-plait ?
Aprés avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute - Vous devriez
+ interview, s'il vous plait ?
Aprés avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute - Vous devriez
rentrer chez vous, monsieur Dewilde, il y a beaucoup de monde...
Beaucoup de monde : bel euphémisme ! Un cordon de
police empêche une foule de curieux d'envahir le terrain qui entoure la maison. Dans celle-ci femme reçoit le
- commissaire Gouchet tandis que, dans le même instant, arrivent la Gendarmerie de l'Air et la DST. Et ce n'est pas
- fini, les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres d'un mauvais feuilleton télévisé mais bien plutôt toutes les
- polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris munies d'appareillages. Ce qui se passe alors dépasse
- l'entendement humain et j'ai l'impression d'être transporté dans un monde démentiel ou les ordres fusent de toutes
- parts, où chacun réclame une priorité d'action : à cet égard, ce sont des militaires revêtus d'une combinaison
- anti-radiations qui s'imposent en tout premier lieu : mon locataire, toute ma famille et moi-même sommes soumis a la
- détection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et du terrain. Résultat de l'opération : La
- radioactivité est supportable pour l'être humain et les animaux.
La preuve est faite : L'ENDROIT OU L'ENGIN
- S'EST POSE EST RADIOACTIF ! Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entraîner des conséquences
- désastreuses pour moi.
+ commissaire Gouchet tandis que, dans le même instant, arrivent la Gendarmerie de l'Air et la DST. Et ce n'est pas fini, les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres d'un
+ mauvais feuilleton télévisé, mais bien plutôt toutes les polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris
+ munies d'appareillages. Ce qui se passe alors dépasse l'entendement humain et j'ai l'impression d'être transporté dans
+ un monde démentiel ou les ordres fusent de toutes parts, où chacun réclame une priorité d'action : à cet égard, ce
+ sont des militaires revêtus d'une combinaison anti-radiations qui s'imposent en tout premier lieu : mon locataire,
+ toute ma famille et moi-même sommes soumis à la détection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et
+ du terrain. Résultat de l'opération : La radioactivité est supportable pour l'être humain et les animaux.
La
+ preuve est faite : L'ENDROIT OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF ! Je ne devrais pas trop me réjouir de cette
+ "preuve", elle va entraîner des conséquences désastreuses pour moi.
L'enquête sur les lieux est brusquement interrompue par une rumeur houleuse venant de la foule maintenue par le cordon de police. A cette rumeur s'ajoute un grincement strident suivi d'un grondement lourd. Le premier moment de